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Douleurs pelviennes

une structure spécialisée en douleur chronique

Français de l’IASP

Les douleurs pelviennes : endométriose mais pas que ça… :

L’endométriose est une cause fréquente de douleurs pelviennes chroniques, notamment de dysménorrhées et de dyspareunies profondes. L’inflammation provoquée par les lésions d’endométriose est la principale cause des douleurs. Celle-ci engendre le plus souvent de la fibrose qui a son tour peut provoquer d’autres douleurs.

Cependant, ces symptômes sont fréquents dans la population générale et ne sont pas forcément reliés à de l’endométriose.

D’autres dysfonctions de la sphère pelvienne et/ou périnéale peuvent être responsables de douleurs pelviennes chroniques.

On notera spécialement les douleurs projetées d’origine rachidienne, les douleurs musculaires (muscles psoas iliaque, pelvi-trochantériens, élévateurs de l’anus) souvent en lien avec des troubles posturaux, les névralgies pudendales, les manifestations isolées ou associées d’une sensibilisation pelvienne (syndrome de l’intestin irritable, syndrome douloureux vésical, vulvodynies) ou encore le syndrome de congestion pelvienne.

La sensibilisation pelvienne résulte de la réduction des seuils douloureux et des mécanismes de régulation de la perception douloureuse. Cela entraine une discordance entre l’importance des symptômes présentés par la patiente et l’absence ou minimes constatations cliniques ou aux examens complémentaires. Elle peut être la seule explication des douleurs ou parfois (le plus souvent) associée à une autre cause de douleurs (comme l’endométriose par exemple) qui dure dans le temps. 

Il est nécessaire de consulter un médecin spécialiste des douleurs chroniques pour faire la part des choses et proposer le traitement le plus adapté.

Quelle prise en charge ? (médicamenteuse et non médicamenteuse)

Lorsque la douleur persiste, et devient chronique, elle se met à échapper aux mécanismes normaux, protecteurs que l’on retrouve dans la douleur aigue (qui est utile en servant de signal d’alarme).

Aussi, en complément des traitements centrés sur la lésion de l’endométriose (chirurgie, hormonothérapie, anti-inflammatoires…), il devient nécessaire d’avoir une approche globale de ces douleurs, en suivant le modèle bio-psycho-social : il faut en effet tenir compte des différentes dimensions de la douleur, mais aussi de ses retentissements sur la personne. L’approche va donc être médicamenteuse avec les traitements spécifiques des douleurs chroniques (antalgiques conventionnels mais aussi antiépileptiques, antidépresseurs qui agissent sur le système nerveux, toxine botulique…) mais aussi non médicamenteuses, afin de remettre en mouvement le corps (kinésithérapie, balnéothérapie, neurostimulation électrique…) et l’esprit (éducation thérapeutique, hypnose, yoga, psychothérapies…).

Session inter-sociétés savantes SFETD / Convergences PP – congrès SFETD 2022

L’évaluation médicale : du démembrement diagnostic à l’examen clinique (Amélie Levesque-Nantes) 
L’évaluation kinésithérapeutique : de l’extérieur vers l’intérieur : la posture, la peau, les muscles, les ligaments (Guy Valancogne-Lyon)
L’évaluation psychologique : repérer un syndrome de stress post-traumatique, évaluer la motivation au changement (Virginie Quistrebert-Nantes)
L’évaluation chirurgicale : évaluer les facteurs prédictifs d’une bonne ou d’une mauvaise réponse thérapeutique (Eric Bautrant-Aix en Provence)

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La fibromyalgie

Les douleurs pelviennes : endométriose mais pas que ça… :

L’endométriose est une cause fréquente de douleurs pelviennes chroniques, notamment de dysménorrhées et de dyspareunies profondes. L’inflammation provoquée par les lésions d’endométriose est la principale cause des douleurs. Celle-ci engendre le plus souvent de la fibrose qui a son tour peut provoquer d’autres douleurs.

Cependant, ces symptômes sont fréquents dans la population générale et ne sont pas forcément reliés à de l’endométriose.

D’autres dysfonctions de la sphère pelvienne et/ou périnéale peuvent être responsables de douleurs pelviennes chroniques.

On notera spécialement les douleurs projetées d’origine rachidienne, les douleurs musculaires (muscles psoas iliaque, pelvi-trochantériens, élévateurs de l’anus) souvent en lien avec des troubles posturaux, les névralgies pudendales, les manifestations isolées ou associées d’une sensibilisation pelvienne (syndrome de l’intestin irritable, syndrome douloureux vésical, vulvodynies) ou encore le syndrome de congestion pelvienne.

La sensibilisation pelvienne résulte de la réduction des seuils douloureux et des mécanismes de régulation de la perception douloureuse. Cela entraine une discordance entre l’importance des symptômes présentés par la patiente et l’absence ou minimes constatations cliniques ou aux examens complémentaires. Elle peut être la seule explication des douleurs ou parfois (le plus souvent) associée à une autre cause de douleurs (comme l’endométriose par exemple) qui dure dans le temps. 

Il est nécessaire de consulter un médecin spécialiste des douleurs chroniques pour faire la part des choses et proposer le traitement le plus adapté.

Quelle prise en charge ? (médicamenteuse et non médicamenteuse)

Lorsque la douleur persiste, et devient chronique, elle se met à échapper aux mécanismes normaux, protecteurs que l’on retrouve dans la douleur aigue (qui est utile en servant de signal d’alarme).

Aussi, en complément des traitements centrés sur la lésion de l’endométriose (chirurgie, hormonothérapie, anti-inflammatoires…), il devient nécessaire d’avoir une approche globale de ces douleurs, en suivant le modèle bio-psycho-social : il faut en effet tenir compte des différentes dimensions de la douleur, mais aussi de ses retentissements sur la personne. L’approche va donc être médicamenteuse avec les traitements spécifiques des douleurs chroniques (antalgiques conventionnels mais aussi antiépileptiques, antidépresseurs qui agissent sur le système nerveux, toxine botulique…) mais aussi non médicamenteuses, afin de remettre en mouvement le corps (kinésithérapie, balnéothérapie, neurostimulation électrique…) et l’esprit (éducation thérapeutique, hypnose, yoga, psychothérapies…).

Session inter-sociétés savantes SFETD / Convergences PP – congrès SFETD 2022

L’évaluation médicale : du démembrement diagnostic à l’examen clinique (Amélie Levesque-Nantes) 
L’évaluation kinésithérapeutique : de l’extérieur vers l’intérieur : la posture, la peau, les muscles, les ligaments (Guy Valancogne-Lyon)
L’évaluation psychologique : repérer un syndrome de stress post-traumatique, évaluer la motivation au changement (Virginie Quistrebert-Nantes)
L’évaluation chirurgicale : évaluer les facteurs prédictifs d’une bonne ou d’une mauvaise réponse thérapeutique (Eric Bautrant-Aix en Provence)

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